L’Ecologie, une évidence

L’environnement, une valeur territoriale

L’environnement est « ce qui nous environne et de ce fait agit plus ou moins sur nous » (Roger Brunet, 2003). La relation de l’homme à l’environnement est tout aussi évidente et essentielle que celle que l’individu entretient avec son territoire. Préserver son environnement, c’est préserver sa santé, sa qualité de vie, son confort, mais également et surtout son territoire.

Le développement durable est une approche stratégique qui doit permettre de respecter, préserver l’environnement, en valorisant au mieux les actions respectueuses que l’homme met en place sur le territoire. Il est fondé sur des principes scientifiques empruntés à l’écologie et au fonctionnement systémique des territoires auxquels s’ajoutent des fondamentaux humains et sociétaux appliqués aux territoires.

Ainsi, il s’oriente autour de la transversalité, la coopération, la participation et l’évaluation qui, appliqués au territoire, doivent permettre la mise en place d’une nouvelle gouvernance où chaque acteur est complémentaire et non concurrentiel.

La transversalité est la prise en compte du fonctionnement systémique des territoires et l’interrelation des composantes territoriales les unes par rapport aux autres. Elle intègre la dimension rétro-prospective et l’intelligence, c’est-à-dire le fait d’interconnecter, de mettre en relation les éléments les uns avec les autres.

La coopération est un principe fondamental énoncé dans la Déclaration de Rio lors du Sommet Mondial de Rio en 1992. La coopération solidaire (partage des responsabilités) entre les États a été énoncé (Principe 5) pour lutter contre l’inégalité et la pauvreté, mais également les problèmes de dégradation de l’environnement.

La participation concerne l’intervention volontaire des acteurs dans les discussions ou les décisions touchant l’organisation, la politique générale, le développement du territoire d’une communauté. Elle est obligatoire dans le domaine de l’environnement depuis 2010 lorsque les projets ont une incidence en matière d’environnement et d’aménagement du territoire (loi n°2010-788 du 12 juillet 2010, portant engagement national pour l’environnement, dite « Grenelle 2 »).

Elle peut être volontaire et impliquer à des degrés divers les acteurs (de la concertation, au jury citoyen).

L’évaluation signifie à l’origine « déterminer la valeur, le prix d’une chose », il s’agit donc « d’estimer, juger pour déterminer la valeur ». L’évaluation intègre aujourd’hui des techniques et méthodes d’estimation qui reposent sur des critères (indicateurs) et des savoir-faire. « Apprécier la valeur » d’une chose, c’est en dégager les éléments positifs et constructifs. L’évaluation scientifique « porte sur la performance et non sur l’éthique ; elle ne contient pas en elle-même de jugement moral » (R. Brunet, 2003).

La valorisation territoriale proposée par l’agence met en avant ces fondamentaux entendu dans le développement durable.